NAMASTE !

Merci de nous avoir rejoint sur le blog Mission Inde.
Nous espérons vous faire partager les principaux moments d'émotions que nous avons vécu sur place !

Qui sommes nous ?

L'association MISSION INDE a pour but d’organiser tous types d’actions permettant de contribuer à une amélioration des conditions de fonctionnement de l’école de Ganjam, située à Srirangapatna dans l’état du KARNATAKA en Inde, et fondée au 19ème siècle par Jean Antoine DUBOIS.

Cette entraide pourra également englober des démarches en faveur des familles d’enfants scolarisés, ou aider à la réalisation de projets socio-économiques sur le village.

Pour nous contacter : mission.inde@orange.fr

Association MISSION INDE, 1 avenue d’Espoulette, 26200 MONTELIMAR

Membres du bureau : Catherine LOUDET (Présidente) - Marie Martine DESNOS RELAVE (Trésorière)
Myriam BEST (Secrétaire) - Béatrice MONTREDON (Trésorière adjointe) - Isabelle MORENT (Secrétaire adjointe)

Association créée le 15 mars 2005



PARRAINAGE D'ENFANTS

Nos différents interlocuteurs en Inde sont unanimes : l'éducation des enfants est la priorité absolue !

Nous avons donc mis en place, en mai 2010, une action de parrainage : 50 € par an et par enfant

(+ 12 € de cotisation à l'association) afin de permettre aux plus démuni d'aller à l'école tous les jours !

En 2010, 44 enfants ont pu trouver un parrain ou une marraine et en 2011 c'est 70 enfants qui sont parrainés.





Où se trouve Ganjam ?

Ganjam (environ 2 500 habitants) se trouve dans l'état du Karnataka, à 145 km de Bangalore (6 800 000 habitants, 5° ville du pays), 15 km de Mysore (785 800 habitants) et 3 km de Srirangapatna (20 000 habitants).

MISSION FEVRIER 2011

Notre objectif principal lors de cette MISSION 2011 était de visiter les 44 familles des enfants parrainés. Même si nous n’avons pas pu passer beaucoup de temps dans chaque famille, ce premier contact a été très utile pour plusieurs raisons.

Il a permis de mieux appréhender la réalité des conditions de vie des élèves scolarisés à Ganjam. Nous avons constaté une pauvreté qui dépassait ce à quoi nous nous attendions.

Certains enfants ont des problèmes de santé peu ou pas pris en charge pour des raisons financières. Il y a également beaucoup d’enfants orphelins de l’un ou des 2 parents.

CATHERINE :

De retour en France depuis quelques jours après deux semaines passées à Ganjam, je regarde les photos de tous ces moments passés ensembles et je m’interroge afin de savoir quel est le dénominateur commun à tous ces instants de vie.

Et comme chaque fois se mêlent les rires et les sourires, mais aussi un grand dénuement, une grande dignité, une infinie générosité et un certain fatalisme si loin de notre mentalité occidentale.

L’Inde est réellement cette «INCREDIBLE INDIA» qui tour à tour nous fascine, nous agace, nous donne de grandes leçons de vie, mais qui jamais ne nous laisse indifférents.

CLAUDINE :

Claudine Peysson a continué dans les classes le travail de jumelage entre les élèves indiens et français. Rappelons que ce projet a permis à l’école Ernest Renan de Valence d’obtenir la labellisation UNESCO.

En INDE on apprend partout, dans la classe, dans la cour de l’école, dans les couloirs. Les enfants nous sollicitent pour connaître une chanson en anglais, un anglais indispensable pour un meilleur futur.

On échange des mots d’anglais contre des mots en kannada, pour nous aussi apprendre : UNE LEÇON DE LANGUES.

Le moment du repas de midi dans le bureau de Sister Meera est toujours un merveilleux présent. Des saveurs douces, âpres, piquantes, chaudes, colorées qui nous sont offertes par des cuisinières émérites et qui nous sont données chaleureusement par notre amie : UNE LEÇON D’HOSPITALITÉ.

Sister Meera et Zakir dans le jardin du couvent de Ganjam. Une soeur catholique sur la moto d’un jeune homme musulman en route pour des emplettes à Mysore. Entente, harmonie, respect : UNE LEÇON DE TOLÉRANCE.

ARIANE :

« ASSEMBLY » : UN ACCUEIL COLLECTIF avec fanfare tous les matins, pour la totalité des élèves. Chaque jour, un élève différent lit les nouvelles nationales et annonce les informations importantes de l’école.

Chaque fois c’est un honneur de remplir ce rôle. Rangs tenus et récitation commune avant d'aller en classe.

UNE NOURRITURE PEU VARIÉE mais saine et peu couteuse : riz et sauce. Les jours de fête l’accompagnement peut inclure du poulet ou un fruit.


QUI EST L'ABBE DUBOIS ?


L’Abbé DUBOIS naquit à St Remèze le 10 janvier 1766.

Il fit ses études au collège de Bourg Saint Andéol (Ardèche), puis il partit du diocèse de Viviers pour aller à Paris, ou il termina ses études au séminaire des Missions Etrangères.

Fuyant les horreurs de la révolution française, il quitta Paris en 1792 pour Pondichéry et après la chute de Srirangapatna consécutive à la guerre entre le sultan Tippu et les anglais, il fut chargé par le colonel Wellesley de réorganiser la communauté chrétienne l’état de Mysore.
Echouant partiellement dans cette mission, l’Abbé consacra toute son énergie à aider la population locale. Il fut le 1er à introduire la vaccination contre la variole et, de sa main, il vaccina 25432 personnes en 18 mois y compris le maharadja Mumadi Krishnaraja Wodiyar, qui inaugura la campagne.

Par ailleurs l’abbé aida de son mieux les communautés rurales en essayant de lutter autant que faire se peut contre les méthodes archaïques des paysans . Ces actes humanitaires provoquèrent une reconnaissance mêlée de respect de la part des la population qui lui donna le surnom de «Doddaswamy Avaur» c'est-à-dire «Grand Seigneur».



Vivant au plus prés des hindous et adoptant d’emblée leurs habitudes vestimentaires, il appris rapidement à parler à la fois le tamoul, le kanara et le télugue, et cette familiarité dénuée de tout préjugé fit de lui un témoin de 1er ordre.

De ce fait il rédigea en 1803, durant ses rares moments de loisir un ouvrage intitulé «Mœurs, institutions et cérémonies des peuples de l’Inde». Acheté en 1805 par le gouvernement anglais de Madras, cet ouvrage sera édité à Londres en 1817, puis publié en France en 1825. Une récente réédition française de cet ouvrage a d’ailleurs été réalisée en 1985 par les éditions A.M Metaillé.

Ayant passé 31 années de sa vie en Inde, l’Abbé DUBOIS regagnera finalement la France en 1823.

Des problèmes familiaux l’empêchant de venir terminer sa vie à Sait Remèze, il mourra le 17 février 1848 à Paris à l’age de 82 ans.

Le dévouement et le désir de porter assistance à ses semblables sont pour nous un bel exemple de vie, d’autant plus que son intelligence et son respect des autres lui évitèrent les actes regrettables commis souvent par les missionnaires à cette époque.


Rénovation du musée

Dans l’enceinte de l’école à Ganjam, se trouve un tout petit musée crée il y a bien des années. A l’intérieur sont entassés de multiples objets lui ayant appartenu témoignant de façon très émouvante de son long séjour en Inde.
Un des projets de Mission Inde était de rénover ce lieu afin de s’assurer de la bonne conservation de tous ces objets dans les années à venir.

Une aide financière des Missions Etrangères de Paris, auquel se rajoutera la participation du diocèse indien, ont permis de réunir les sommes nécessaires et donc de planifier cette rénovation pour l’année 2009, sans utiliser les fonds propres de l’association.

Dés à présent nous nous efforçons de collecter le plus de documents possible permettant d’évoquer concrètement l’œuvre de l’Abbé en Inde, en soulignant son aide humanitaire, hélas trop méconnue, à l’égard des populations indiennes.

Pour ce faire nous avons l’intention d’ouvrir ce musée au public : indiens et touristes étrangers, les recettes étant ensuite reversées à l’école qu’il avait fondée il y a bien longtemps.
Ce faisant nous perpétuons son œuvre et nous la prolongeons à travers une aide vers les enfants, donc vers le futur.



BULLETIN N°3